Focus
Focus

Michel Deneken : « Un vrai scoop : il y a des lycéen(ne)s qui ont envie de venir à l’université… »

Dans le bilan de l’enquête « Admission post-bac » (APB) pour la rentrée 2013-2014, plus d’un bachelier sur trois a choisi l'université en premier vœu. Un chiffre en légère augmentation par rapport à 2012 (34,01% contre 31,24%). S’il ne s’agit nullement de se glorifier d’un chiffre en hausse, nous pouvons toutefois nous réjouir de cette tendance à la hausse. D’ailleurs depuis sa création, l’Université de Strasbourg connaît une régulière augmentation du nombre de ses étudiants.
Beaucoup d’entre nous sont engagés, de longue date, dans un effort soutenu pour une meilleure attractivité de notre université. À ce titre, la mobilisation que nous avons connue pour la construction de la nouvelle offre de formation 2013-2107, qui s’ouvre à la rentrée, a été massive et exemplaire. Nous avons même travaillé ensemble pour qu’elle soit budgétairement soutenable.
L’analyse de cette nouvelle offre de formation met en évidence le travail considérable qui est fourni. L’attractivité de notre université procède de ces efforts d’autant plus méritoires que le contexte économique et social tendu a pour conséquence un manque de moyens et contraint à faire des choix.
Que d’efforts déployés, de temps consacré par tant d’acteurs de la formation pour relever le défi de l’attractivité ! La cinquième saison du dialogue de gestion avec les composantes, qui a lieu en ce mois de juin, nous permet de prendre conscience du degré d’investissement des enseignants et des personnels pour la réussite de nos étudiants. Les contraintes budgétaires peuvent produire de la frustration parce que de beaux projets doivent attendre. Mais nous pouvons dire que notre université est plus que jamais mobilisée pour la réussite étudiante.
Aux lycéens hésitants ou aux parents parfois mal informés, qui ont une image fausse de l’université, nous pouvons dire de venir et de voir. Ils découvriront qu’on peut venir dans notre université autrement que par défaut ou par dépit. Qu’y trouveront-ils ? La mise en place progressive de pratiques pédagogiques telles que l’évaluation continue intégrale ou le développement d’outils numériques. Des classes préparatoires intégrées pour les métiers d’ingénieurs. De nouveaux parcours de licences renforcées dans beaucoup de disciplines. Une professionnalisation en constant progrès. Une initiation à la recherche dès les premières années de licence. Une coordination accrue avec les lycées. Des cordées de la réussite. Une mise en place progressive du projet personnel. Une interdisciplinarité tant dans les disciplines que dans les pratiques pédagogiques. Et bien d’autres choses encore.
Nous saurons ne pas décevoir les 31% de futurs bacheliers qui ont choisi notre université. Mais nous saurons aussi surprendre ceux qui, parmi les 69% qui ne nous ont pas choisis dans l’élan spontané d’un premier vœu, viendront s’inscrire dans notre université. 

Michel Deneken
Premier vice-président et vice-président Formation initiale et continue

Focus

Un vent nouveau souffle sur la rentrée 2013

Avec une offre de formation renouvelée, un événement international inédit lors des journées d’accueil et une nouvelle identité visuelle, la cinquième rentrée de l’Université de Strasbourg (Unistra) est placée sous le signe de la nouveauté.

La rentrée 2013 s’affiche avec une toute nouvelle campagne imaginée par les services de la vie universitaire et de la communication : un visuel qui se décline pour l’Agora, les Journées de rentrée et le guide de l’étudiant, ainsi qu’un pictogramme « rentrée 2013 ». « Cette nouvelle campagne résulte de la volonté de créer une unité entre toutes les actions de rentrée, explique Olivier Hoerdt, vice-président Vie universitaire. Il s’agit de rendre cet événement plus marquant que les autres années et de montrer aux nouveaux étudiants que l’université leur souhaite la bienvenue. »

L’Agora de rentrée du 28 août au 26 septembre 2013 

Les événements de rentrée débuteront avec la 22e édition de l’Agora de rentrée qui se déroulera du mercredi 28 août au jeudi 26 septembre 2013 sur le campus central. Ce dispositif d’accueil unique permet aux étudiants d’effectuer en un même lieu l’ensemble des démarches liées à la rentrée et à leur installation. Des étudiants vacataires renseigneront les nouveaux venus sur les questions de logement, de restauration, de santé, de transport, de vie universitaire, etc. Ce service sera également offert sur le campus d’Illkirch du 2 au 27 septembre 2013 de 11 h 30 à 14 h 30.
Les étudiants pourront, à cette occasion, se procurer le nouveau guide de l’étudiant. Avec un nouveau format allégé, il accompagnera les étudiants tout au long de l'année universitaire avec des éléments clés sur la ville, sur le fonctionnement de l'Université de Strasbourg et des informations essentielles pour mener à bien sa rentrée. Autre changement cette année, la boussole des campus (un plan des différents campus) sera éditée en dehors du guide.

Les Journées de rentrée du 2 au 11 septembre 2013

Un nouvel événement marquera, cette année, les Journées de rentrée, organisées par le Service de la vie universitaire (SVU) du lundi 2 au mercredi 11 septembre 2013. « Avec la journée du monde, nous souhaitons faire un focus sur les étudiants internationaux », explique Diane Dupront, chef du SVU. La rue Blaise-Pascal se transformera donc, mardi 10 septembre, en allée-monde. Les associations de langues et cultures étrangères de l’Unistra seront à l’honneur avec des stands d’animations en tous genres. Elles interviendront en complément des services d’accueil aux étudiants étrangers et d’aide à la mobilité. « Pendant cette journée, nous allons, en partenariat avec l’association Erasmus student network (ESN), mettre en place des binômes avec des étudiants étrangers nouvellement arrivés et des étudiants familiers avec l’université et la ville de Strasbourg », confie Diane Dupront.

Pendant les journées de rentrée, les composantes, services et associations seront mobilisés pour faire découvrir l’Université de Strasbourg et son fonctionnement aux nouveaux arrivants à travers de nombreuses autres activités informatives et festives. Des visites du campus central seront organisées lundi 2 et mardi 3 septembre de 9 h à 16 h.
Différents services universitaires présenteront leur fonctionnement et leurs activités sur le campus central mardi 3 septembre à partir de 10 h. Ce village sera animé durant la journée par des spectacles de rue.
Un village des associations étudiantes se tiendra mercredi 4 septembre. Le lendemain, jeudi 5 septembre, les étudiants pourront chiner, à moindre coûts, des objets du quotidien lors d’une brocante solidaire animée par les compagnons d’Emmaüs et le Secours populaire français.
Pour clore ces journées, un concert gratuit réunira, mercredi 11 septembre à partir de 16 h, trois groupes étudiants – John Wayne & the Blue Sheep, Tedmo Festival et In Time Jazz – et une tête d’affiche, Jewly, sur le parvis de la Faculté de droit.

Avant de penser à la rentrée, inscrivez-vous dès le 18 juillet 

Les inscriptions administratives à l'Université de Strasbourg débuteront jeudi 18 juillet 2013 sur internet. Comme l'année dernière, les primo-entrants – nouveaux bacheliers et étudiants sélectionnés par une commission pédagogique – pourront s'inscrire intégralement en ligne1 tout comme les étudiants passant en année supérieure en ayant intégralement validé leur année pour leur réinscription. « Pour tous les autres cas, l’inscription se fera en présentiel », indique Jean-Paul De La Rica, responsable du département de gestion des études.
Les inscriptions administratives pour les premières années de licence se dérouleront du 18 juillet au 15 septembre. Elles se prolongeront jusqu'au 30 septembre pour les autres années de licence et jusqu'au 15 octobre pour les masters. Pour les doctorants, les premières inscriptions se feront du 3 septembre au 31 octobre tandis que les réinscriptions se dérouleront du 18 juillet au 30 septembre. 
La carte étudiant Mon pass campus Alsace sera, comme l’année dernière, distribuée au niveau des composantes (ou du bureau L1-sciences ou ALL-SHS). « Seule différence cette année, les cartes seront produites en interne pour permettre une meilleure réactivité et un meilleur contrôle sur la distribution », indique J.-P. De La Rica.
Le dispositif de la hotline2 sera reconduit du 16 juillet au 30 septembre. Quatre personnes répondront ou orienteront les étudiants en difficulté et les parents inquiets de 9 h à 16 h sans interruption. « Ces nouveaux horaires ont prouvé leur efficacité l’année dernière », souligne J.-P. De La Rica.

Une offre de formation renouvelée

Une édition mise à jour de la nouvelle offre de formation, qui paraîtra début juillet, guidera les étudiants dans leurs choix. Elle recense l'ensemble des diplômes nationaux proposés par l'Université de Strasbourg. Parmi eux, deux nouvelles mentions et trois spécialités inédites en licence ainsi que trois nouvelles licences professionnelles et trois nouvelles mentions de master. À noter aussi, quelques évolutions au niveau des spécialités de master entre créations, passage de parcours à spécialités, etc.
Quant aux inscriptions pédagogiques pour le choix des cours et des options, elles s'effectueront dans les composantes selon un calendrier défini par chacune d'elles. Les premiers cours sédérouleront au courant de la semaine du 9 septembre, sauf dispositions propres à la composante.

Floriane Andrey

Site web : inscriptions.unistra.fr
Hotline : 03 68 85 60 00

Focus

« La formation continue est toujours en évolution pour s'adapter aux actifs »

Thierry Vandamme, vice-président délégué Formation tout au long de la vie, continue sa mission commencée au cours du mandat présidentiel précédent. Il nous présente ses projets pour la validation des acquis de l’expérience et la formation continue de l’Université de Strasbourg.

Comment travaillez-vous avec Michel Deneken, le vice-président
(VP) Formation initiale et continue dont vous dépendez, vos confrères VP délégués et la Direction des études et de la scolarité (DES) ?
Nous1 nous réunissons très régulièrement. Nous travaillons ensemble sur les différentes facettes qui concernent l’enseignement et élaborons l’ordre du jour du conseil des études et de la vie universitaire (Cévu). C’est très intéressant d’échanger avec des personnes qui s’y connaissent en formation. En travaillant ensemble, nous arrivons à trouver plus facilement des solutions dans nos domaines respectifs. Prochainement, nous aurons beaucoup de travail avec la suppression des parcours et des spécialités de mentions de diplômes demandée par le ministère. Le but ultime est d’avoir une meilleure visibilité de l’offre de formation pour les étudiants et les recruteurs du marché du travail.

Quels sont les services de l’université qui dépendent de votre vice-présidence déléguée ?
La formation tout au long de la vie regroupe la formation continue (FC) et la validation des acquis de l'expérience (VAE). Je m’appuie donc sur les deux services dédiés : le Service de formation continue (SFC), situé rue du Maréchal Lefebvre et le Service de VAE, localisé pour l’instant rue Schiller. Le projet consiste à rassembler à la Meinau, dans un futur proche, ces services dans un même bâtiment consacré à la formation tout au long de la vie. Ce sera également plus facile pour rencontrer et travailler avec ces deux services. De plus, le Cnam2 s’installera dès cette rentrée universitaire dans ce bâtiment. Il a déjà des enseignements en commun avec le Service de formation continue qui les dispense le jour et le Cnam, en soirée. Et Marc Poncin, directeur du SFC, et moi-même sommes membres de son conseil d'administration.

Quels sont vos projets avec le SFC ?
La formation continue est toujours en évolution. Nous allons proposer dans un futur proche des formations en allemand et en anglais pour conquérir de nouveaux marchés ainsi que la continuité de la mise en place d’enseignements à distance (EAD). Ainsi, nous voulons faciliter l’inscription et la gestion des futurs stagiaires. Nous nous adaptons à ceux qui travaillent. Nous voulons aussi développer le Pass compétences lancé l’année dernière (L’Actu n°59). Ce passeport est un état des lieux des compétences de la personne. Il décrit les modules de formation qu’elle doit suivre pour obtenir le diplôme choisi.

Quelle est alors la différence entre le Pass compétences et la VAE ?
Le Pass compétences est un système de construction pour obtenir un diplôme, alors que la VAE permet de concrétiser par un diplôme l’expérience acquise au cours de la carrière. De toutes les façons, qu’une personne se présente au SFC ou au Service VAE, elle est systématiquement orientée vers la meilleure opportunité afin d’obtenir le diplôme adéquat. La VAE est la troisième voie d’accession à un diplôme, après la formation initiale et la formation continue. C’est un ascenseur social par les acquis d’expériences pendant la vie professionnelle.

Et quels sont vos projets pour le Service VAE ?
Actuellement, le service gère une cinquantaine de dossiers de VAE par an. Notre objectif est de dépasser la centaine. En plus des licences et des masters, nous voulons aussi développer le nombre de doctorats. Ce diplôme est dans certains cas plus difficile à obtenir par la VAE que par la filière classique. Mais nous avons déjà eu plusieurs cas de présentations de doctorats par la VAE qui ont été de très hauts niveaux. Nous voulons également développer de la VAE collective qui ne concerne pas uniquement des individus isolés mais des personnels par groupe d’une même entreprise.

Propos recueillis pas Fanny Del

Michel Deneken, Pascale Bergmann, vice-présidente déléguée Réussite étudiante, François Gauer, vice-président délégué Pratiques pédagogiques, Nathalie Hillenweck, vice-présidente déléguée Insertion professionnelle, ainsi que Geneviève Horny, Marie-Alexandra Chinetti, Jean-Paul De La Rica et Étienne Guidat, qui travaillent à la DES
2 Conservatoire national des arts et métiers

Focus

La Fondation Université de Strasbourg à la conquête de cibles collectives

En parallèle de sa campagne majeure auprès de grands donateurs, la Fondation Université de Strasbourg a développé en 2012 des campagnes récurrentes de levées de fonds auprès de donateurs constitués en groupes homogènes (les fonds annuels). Elle se lance le défi, cette année, d’élargir ces actions pour diversifier les sources de financements des projets de l’université.

En 2012, la Fondation Université de Strasbourg (Unistra) a recueilli 91 200 euros dans le cadre des campagnes récurrentes de levées de fonds (fonds annuels). Imaginée lors de la création de la Fondation en 2009, la pratique des fonds annuels vise à solliciter un grand nombre de donateurs potentiels constitués sous forme de groupes homogènes. « Les liens entre les donateurs peuvent être organiques (personnels, étudiants de l’Unistra), opérationnels (intervenants extérieurs), affectifs (anciens élèves, diplômés, etc.) ou géographiques » peut-on lire dans le rapport d’activité 2012 de la Fondation Unistra.
L’an dernier, la Faculté de pharmacie a été la première composante à tenter l’expérience pour la rénovation du hall d’accueil de la Faculté. « Ce projet offrait une belle constellation de circonstances – une population identifiée, géographiquement homogène, en capacité de donner (les pharmaciens d’Alsace) et une composante volontaire – pour lancer une première campagne de sollicitation », explique Patrick Llerena, directeur de la Fondation Unistra. Celle-ci a permis de recueillir quelques 80 000 euros. Une campagne a aussi été lancée auprès des notaires d’Alsace pour soutenir le projet de diplôme d’université « Droits européens » de la Faculté de droit. 

Faculté de pharmacie : déjà des dons pour des bourses d’études 

La stratégie de la Fondation s’inscrit à long terme. « Nous cherchons à fidéliser des donateurs réguliers qui donnent de petites sommes tous les ans », explique Patrick Llerena. Pour la Faculté de pharmacie, cela fonctionne. Une deuxième campagne de sollicitation a été lancée cette année pour financer des bourses d’études. « Nous avons déjà des promesses de dons des pharmaciens d’Alsace pour financer au moins quatre bourses d’une valeur de 30 000 euros chacune, dont deux seront déjà distribuées à la rentrée 2013 », confie Frédéric Lichtenberger, chargé de communication et de marketing à la Fondation.
Et l’idée essaime dans d’autres composantes. « La Faculté de chirurgie dentaire, qui inaugure ses nouveaux locaux à la rentrée, a besoin d’un financement pour équiper une quatrième salle de simulateurs (« salle de fantômes »), nous allons donc organiser des visites et des rencontres avec les dentistes d’Alsace afin de les sensibiliser à l’importance et l’urgence de l’équipement de cette salle », explique Frédéric Lichtenberger. Pour l’Institut d’études politiques de Strasbourg, qui fêtera ses 70 ans et son emménagement sur le site de l’hôpital civil en 2015, « nous allons solliciter les diplômés de l’IEP pour financer les besoins en mobilier ».
Dans son plan d’actions 2013, la Fondation souhaite développer ces actions de marketing avec les composantes. « Le défi aujourd’hui est d’initier des campagnes récurrentes avec des composantes plus généralistes qui n’ont pas forcément de lien direct avec une profession identifiée : c’est également l’enjeu de la constitution d’un réseau Alumni qui, à terme, nous permettra de conduire ce genre de campagnes », conclut Patrick Llerena.

Floriane Andrey

Focus

Itinéraire d’alumni - Samuel Ruch : le sens de la « mesure »

Mesurer précisément un objet, prendre la température, peser un satellite : voilà le genre de mission confiée à Samuel Ruch sur le centre spatial de Kourou, en Guyane.

Samuel Ruch est responsable des appareils de mesure au sein du Laboratoire de physique du centre spatial guyanais de Kourou. Il travaille pour MT Aerospace, une société allemande qui appartient au groupe d’industriels qui œuvrent autour des trois lanceurs d’Ariane 5, Soyuz et Vega. Il est responsable d’une équipe de dix personnes chargée de la métrologie et de la maintenance des moyens de mesure physique utilisés par le centre spatial. Ces appareils permettent de mesurer les dimensions, la pression, la température, le temps… « C’est riche et varié. Et comme le spatial est un domaine de pointe, c’est particulièrement intéressant », raconte-t-il. Mais comment un Alsacien se retrouve-t-il sur le continent sud-américain à peser des satellites pour la fusée Ariane ?
« En fait, l’occasion a fait le larron »
. La société MT Aerospace l’a recruté directement en juillet 2010. À l’époque, il avait envie de changer de poste, et plus généralement d’horizon. « Et je n’ai pas été déçu, ni par la Guyane, ni par le spatial. Je suis vraiment bien ici ».
Auparavant, Samuel travaillait chez Hager, à Obernai, un fabriquant d'appareillage de protection électrique. C’était son premier poste. Il dirigeait déjà une équipe de dix personnes, chargée de la métrologie dimensionnelle au sein du service qualité. « C’est par ce poste que j’ai découvert la métrologie, un domaine que j’avais entrevu, sans l’approfondir, pendant mes études. Je ne dirais pas que c’est une passion, mais j’apprécie bien le côté pointu, précis, rigoureux. »

Diriger dix personnes, pour un débutant, c’est rare !


Samuel se définit comme un pur produit de l’Université Louis-Pasteur. Après un bac technologique en sciences et techniques de l’ingénieur, option électrotechnique, il intègre l’IUT de Haguenau tout juste construit, en génie électrique et informatique industrielle (GEII). Puis son DUT en poche, il poursuit ses études à l’Institut professionnel des sciences et technologies* à la Meinau, où il décroche une maîtrise et un diplôme d’ingénieur maître. Enfin, il termine sa formation en faisant une 5e année d’études en sciences économiques pour se former à la gestion, et décroche un Dess de qualité et organisations.
Un parcours d’études qui lui convenait très bien et l’a bien préparé au monde du travail. « J’ai trouvé facilement mon premier poste, et, j’ai même été étonné qu’on me confie la direction d’une équipe de dix personnes, bien que je sois débutant. Aujourd’hui, la dimension managériale est sans doute l’aspect de mon travail qui m’intéresse le plus. »

Du sport à fond


De son passage à l’université, il garde un excellent souvenir. « Comme je suis très sportif, j’ai abusé des services du Suaps. C’était vraiment super pour moi de pouvoir faire du ski, du parapente, de l’escalade, de la danse, contre un investissement économique vraiment minime. »
Samuel s’est inscrit dans le réseau parce qu’il croit à la démarche, qu’il pense qu’elle ne peut qu’apporter un plus, même s’il n’y a pas un intérêt personnel à court terme. C’est aussi un geste militant dans la construction de la liaison entreprise-université : lui-même travaille avec l’IUT de Kourou et accueille des stagiaires dans son service. Une liaison qu’il voit comme une nécessité pour l’université et ses étudiants.

Caroline Laplane

*L’IPST a été intégré à l’UFR de physique et ingénierie de l’Université de Strasbourg